Exposition du 08 Novembre au 7 février chez notre Hôte ELOrganisation au 198 Av. Victor Hugo, 75116 Paris.

La Galerie 208 présente Jean Philippe Duboscq  et Ian Rayer Smith qui chacun prêtent une attention tout particulière à la composition. 

Un entrecroisement de pratiques qui semblent nous inviter dans des univers contraires mais qui composent une exposition où convergent l’expérimentation, la maîtrise hasardeuse du savoir-faire et la toute puissance du médium.

Composition qui s’entend comme processus créatif et structurel, autant que comme sujet servi par le geste, la matière, la couleur.

La peinture expressionniste abstraite aux couleurs vives et puissants coups de pinceau de Rayer Smith. Les œuvres construites aux reliefs texturés de Duboscq. Celles-ci composent une exposition où convergent l’expérimentation, la maîtrise hasardeuse du savoir-faire et la toute puissance du médium.

Par ailleurs musicien, Jean Philippe Duboscq réfléchit son œuvre en rythme, par séquences qui peuvent être interprétées différemment. L’artiste compose différentes strates à partir de la toile elle-même, déchirée, superposée, tordue, pliée, agrafée selon un process pré défini. Il élabore lui même sa matière picturale, une émulsion entre le maigre et le gras. Donc qui lui permet de capter la lumière des pigments naturels utilisés. Cela donne cette impression de texture veloutée à la toile. Durant cette deuxième phase et le lent séchage de la peinture, l’artiste perd dès lors tout contrôle sur le résultat final. La toile se contracte, opère ses torsions, et cette progressive déformation de la surface originellement plane laisse apparaître le volume. Ces œuvres tableaux objets ou peintures en volume, tout en matière et en vibration, nous entraîne dans le sillage de l’art cinétique et minimal, et pourquoi pas Support-Surface.