Li Chevalier expose du 3 au 22 Mai 2023 au Grand Hotel Intercontinental de Bordeaux, bâtiment du XVIIIème siècle à la façade d’inspiration néo-classique. L’artiste présente une série de photographie imprimées sur aluminium ou sur toile, rehaussée à la main.

Elle entretient un lien particulier avec la ville de Bordeaux. En effet l’artiste a déjà exposé au Centre d’Art Contemporain Base Sous-marine en 2014, a participé au Bordeaux Art and Design 2022 (BAD+) et une de ses oeuvres a été acquise par l’Institut Bernard Magrez.

Li Chevalier artiste franco-chinoise, est née en 1961 à Pékin. Elle a des diplômes du Central Saint Martins Collège of Art and Design Londres section Beaux-Arts en 2007 ainsi que de Sciences Po Paris [CEP Promo 86]. Elle obtient également un DEA en Philosophie politique de Paris Sorbonne en 1991.

Depuis 2011, deux tableaux majeurs de l’artiste ornent le salon de réception de l’Ambassade de France à Pékin, côtoyant les œuvres de Zao Wou-Ki. Naviguant entre l’Asie et l’Europe depuis plus de trois décennies, Li Chevalier s’est lancée dans un voyage d’exploration de la peinture à l’encre. 

Elle transforme son atelier en un véritable «laboratoire» de déconstruction et de reconstruction. Elle s’efforce de donner naissance à un nouveau chapitre des mille ans d’histoire de la peinture à l’encre, en une voie novatrice.

Li Chevalier travaille sur des toiles de grand format ou monumentales plutôt que sur du papier de riz, intégrant une surface texturée (pigments, copeaux, minéraux, sable, collage de papier et calligraphie). 

Li Chevalier s’est lancée dans la quête et l’extension de tous les pouvoirs d’expression possibles de la peinture à l’encre. Elle réduit au maximum l’utilisation de pinceaux, magnifiant la qualité expressionniste du lyrisme de l’eau. Li Chevalier aime explorer la fluidité, la subtilité de l’encre et du lavis.

Elle évite les représentations réalistes sans toutefois pousser son art à l’abstraction totale. Elle adopte des formes naturellement courbes plutôt que des angles durs. Les traits gris et fluides et transparents, évocateurs de cascades, à la fois contrôlés et incontrôlables, peuvent être considérés comme un langage métaphorique du destin.