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Li Chevalier artiste franco-chinoise, est née en 1961 à Pékin. Elle a des diplômes du Central Saint Martins Collège of Art and Design Londres section Beaux-Arts en 2007 ainsi que de Sciences Po Paris [CEP Promo 86]. Elle obtient également un DEA en Philosophie politique de Paris Sorbonne en 1991.
Depuis 2011, deux tableaux majeurs de l’artiste ornent le salon de réception de l’Ambassade de France à Pékin, côtoyant les œuvres de Zao Wouki et Chu Teh Chun.
Li Chevalier : L’Encre et Mixed media
Naviguant entre l’Asie et l’Europe depuis plus de trois décennies, Li Chevalier s’est lancée dans un voyage d’exploration de la peinture à l’encre. Elle transforme son atelier en un véritable «laboratoire» de déconstruction et de reconstruction. Elle s’efforce de donner naissance à un nouveau chapitre des mille ans d’histoire de la peinture à l’encre, en une voie novatrice.
« Par différentes approches mentales, Li s’éloigne des stéréotypes de la préciosité orientale, qu’elle transcende par ses gestes, ses mélanges, son éclectisme et son pathos. » (Claudio Crescentini Conservateur en Chef Musée d’Art Contemporain de Rome.)
L’artiste travaille sur des toiles de grand format ou monumentale plutôt que sur du papier de riz. Elle intègre une surface texturée avec par exemple pigments, copeaux, minéraux, sable, collage de papier et calligraphie. Li Chevalier s’est lancée dans la quête et l’extension de tous les pouvoirs d’expression possibles de la peinture à l’encre. De ce fait, elle réduit au maximum l’utilisation de pinceaux, magnifiant la qualité expressionniste du lyrisme de l’eau. Li Chevalier aime explorer la fluidité, la subtilité de l’encre et du lavis. Elle évite les représentations réalistes sans toutefois pousser son art à l’abstraction totale. Elle adopte des formes naturellement courbes plutôt que des angles durs. En conséquence, les traits gris et fluides et transparents, évocateurs de cascades, à la fois contrôlés et incontrôlables, peuvent être considérés comme un langage métaphorique du destin.
Li Chevalier : Passion musicale
À l’âge de 15 ans, Li Chevalier entre dans la troupe d’opéra de l’armée chinoise pour être formée au chant. En effet la musique reste la passion de sa vie. A. Oldham a recruté Li Chevalier comme soprano dans le chœur de l’Orchestre de Paris. De plus elle s’est produite régulièrement sous la direction de Semyon Bychkov.
L’artiste collabore depuis 20 ans avec les solistes de l’Opéra National de Paris. Aussi, le 3 juillet 2013, l’Opéra National de Chine (NCPA) présente son installation monumentale “Cantabile per archi » avec le concours musical de l’Orchestre National Symphonique de Chine, sous la direction de Philippe Jordan. Par la suite, cette installation a été modifiée et adaptée au site du Musée d’Art Contemporain de Rome en 2017. En 2018, Li Chevalier réalise également une collaboration musicale avec Karol Beffa au Complexe Muséal de Sienne en Italie.
Expositions de groupe majeures
Art Basel Miami , Tefaf New York et Tefaf Mastrichte, Art Paris 2017-2021, La Bibliothèque Nationale de Chine, Shanghai Art Fair, Venice Mostra, Unesco Paris, Musée Doland de Shanghai, Zhongzheng Memorial de Taiwan, Musée d’Art Contemporain de Pékin, Institut Bernard Magrez Bordeaux, Galerie de l’Université Columbia aux États-Unis, Centre Culturel Coréen, Galerie New Age 798 Art Zone à Pékin, Musée Astley en Suède, Académie des Beaux-Arts de Saint Pétersbourg.
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